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L’oiseau, le chat, la vie, la mort ?

Publié le par Cheval fou (Sananes)

Peut-on aimer l’oiseau et le chat, la vie et la mort
 Sans poser l’inéluctable en  excuse au destin
Sans  déposer la pitié au chevet de  l’indifférence  
Sans apposer l’amour et le crime
Sans opposer la vie et la mort
Sans imposer l’instinct à la beauté

Peut-on aimer le chasseur et la proie
Sans apostat à l’absolu, l’éthique et l’avenir ?

JMS

(Rebond sur un texte et image de

Publié dans JMS - A paraître

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Grandir

Publié le par Cheval fou (Sananes)

Si longtemps

Que le temps nous métisse

Si longtemps que je te connais

De mot en mot

De jour en jour

Le vent me ré-enfante

Je t'aime
Sans fard ni leurres

Je t'aime à en tisser le bleu des rêves
Je t’aime comme je respire

Je t’aime comme je traverse la nuit

Au matin, j’escalade des rires

Je foudroie des dragons de papier

Je tricote des mots en habits de gris et de joie
Au soir, je phrase des espaces clairs

Tu m’as appris

Dans l'encadré d'un rire

Je suis un homme sans médaille

Je ne flambe plus des rêves de paille

J’ai trouvé la lueur plus grande que le jour
 

Je vais en moi
Je jette les mots creux

Je porte un cœur lavé d'espérances inutiles

Je t'aime sans fard ni leurres
Je t’aime et je passe
L'avenir compte ses jours
Notre temps glisse à rebours

Je sais maintenant
Que l'indispensable habite peu de mots

Je sais maintenant que grandir
c'est désapprendre les apparences
C'est apprendre à aimer,

A comprendre, à accepter, les êtres tels qu'ils sont
Dans l'absolue nudité de leur fragilité
Dans le simple habit de leurs défauts
C’est les trouver suffisamment grands
Pour emplir l’univers de tendresse illimitée.

JMS

Publié dans JMS - A paraître

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Liberté

Publié le par Cheval fou (Sananes)

Tant d’hommes posés et partis sur ta mélodie
Tant de larmes retenues sur tes routes d’espérance
Tu es l’entr'aperçue.

Entre nos doigts, sur nos consciences, nos cœurs
Tu passes et parfois trébuches

Mélodie gisante dans le sommeil des peuples
Fleur de déraison dans le frisson des heures
Musique vieillissante au fond de pâles mémoires.

Tu es le chant d’une cigale
Le cri béant de la misère à l’oreille sourde d’un été mourant
L’innocence fragile à l’heure des compromissions
Le tumulte des enchaînés
Le grand rêve fuyant la nuit des hommes
L’amour vacillant aux assauts de l’oubli
Le chant d’horizon entre espoir et nostalgie
L'immanente loi à taille de cantique
Le mot qui à jamais cherche son sens
La chanson qui ne sait ce que les hommes lui doivent.

Tu es la clef au fronton de la patrie
La mélodie aux  incertaines paroles
La rébellion quand elle dénonce la route du sang
Tu es toutes les larmes retenues sur la route des hommes
Tu es celle qui ne sait ce que les hommes lui doivent
Celle qui ne sait ce que les matins garderont d’elle

Tu es l’entr'aperçue.

Tu es La Liberté. 
 
Et si tu es ma dernière larme
Je te veux comme unique chagrin
Liberté.

JMS

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