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Présentation de sucre amer

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

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jusqu'à

Publié le par Ile Eniger

Cet article est reposté depuis une source devenue inaccessible.

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Face à Face: Jean-Michel Sananès – Ecrivain

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

 
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Article publié depuis Overblog

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Monsieur le Président,

Quand  je vois vos amis se faire leur beurre avec le patrimoine de l'humanité, quand je vois le grand négoce et, avec votre bénédiction, Total faire ses huiles en spoliant les peuples indigènes, en tuant la forêt et l'univers du vivant, Monsieur le Président laissez-moi  pleurer et vous dire que plus va le temps, plus j'aime les moins que rien qui croient à la vie et à l'éthique et, si vous le permettez, Monsieur le Président, laissez moi vous dire que, l'humain, je veux dire l'homme doté de conscience  me manque ?

 

Si symbolique cet Orang-outang petit pré-humain de rien, ce sans droit

et ses quatorze millions d'années sur notre terre

seul et isolé comme l'homme de peu

face à la puissance armée des apôtres du grand capital

 

 

II

 

Parfois l'humain me manque

 

À la croisée des larmes

j'ai vu le combat de l'orang-outang

celui du blé dans le désert

la forêt arrachée et la vie qui meurt

l'eau jetée au parvis des temples du paraitre

j'ai vu l'homme assoiffé

l'enfant au ventre gonflé

j'ai vu la vie céder

et le capital prospérer

 

J'ai vu l'homme

et l'humain me manque.

 

Guerre, guerre, c'est une guerre !

L’épieu d’un mot me réveille

le syllabaire des nouvelles épelle le malheur

profits, destructions, exploitations, disparitions

adieu faune

adieu ma terre, notre jardin

adieu les enfants, la maison brûle.

 

VIVRE s'insurge en un poème qui crie

j'ai mis l'espoir au clou

je veux du fer et du feu à mes mots

pour enflammer la vie

avant que l'absence ne me rattrape

je me cherche

l'humain me manque

je me cherche en une humanité qui ne se ressemble plus.

 

Tant que la haine et l'indifférence seront là

ma liberté ne sera jamais un rêve en marche

je veux que l'on me juge maintenant

pour les combats que je n'ai pas su mener

je veux qu'on les juge maintenant

les présidents au service des lobbies et du capital

les bourreaux et tous les assassins du futur

les majors Monsanto et autres capitaines Bayer

les dealers de néonicotinoïdes

je veux qu'on juge

les maquilleurs de pollutions

les maquignons du réel

les faussaires de la promesse

les promoteurs du zyklon B

les grands faiseurs de perturbateurs endocriniens

je veux qu'on les juge tous pour crimes contre la vie

Qu'on les juge aux tribunaux du futur

et que les enfants applaudissent.

 

jms
in : Lettre à la vie (à paraître)

Publié dans JMS - A paraître

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Alain Aurenche

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Les copains d'comptoir

Les copains d'comptoir
Ceux que nous voyons
Boire à leurs déboires
Le cœur en haillons
Ont au fond des yeux
Des rêves en partance
Des désirs furieux
De bonne espérance

Ce sont les copains de la dernière chance
Avec leurs mots cons qui vous font du bien
Ceux qui vous accordent un peu d'importance
Quand on tire la corde de sa vie de chien

Ces copains qui vivent
Tard dans la nuit, hantent
Des lieux de dérive
De mauvaise pente
Demain comme hier
Comme d'habitude
Le nez dans la bière
De leur solitude

Ce sont les copains de la dernière chance
Avec leurs mots cons qui vous font du bien
Ceux qui vous accordent un peu d'importance
Quand on tire la corde de sa vie de chien

Ces tricards du jour
Qui murmurent timides
Quelques mots d'amour
Devant leur verre vide
Crient "à l'abordage"
Dès qu'une sirène
Même en plein naufrage
Frôle leur carène

Ce sont les copains de la dernière chance
Avec leurs mots cons qui vous font du bien
Ceux qui vous accordent un peu d'importance
Quand on tire la corde de sa vie de chien

Les plus vieux d'entre eux
Boivent en silence
Au bal du temps creux
Leurs souvenirs dansent
Au petit matin
Sur des bocks d'écume
Chacun son destin
Se noient dans la brume

C'étaient les copains de la dernière chance
Avec leurs mots cons qui vous font du bien
Ceux qui vous accordent un peu d'importance
Quand au bout d'la corde y a même plus de chien....
 
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Marc Ogeret

Publié le par la freniere

Cet article est reposté depuis LaFreniere&poesie.

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Jean-Marc La Frenière : Chienne de vie

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Dans cette chienne de vie
j'ai préféré tirer la chasse,
tirer la langue
et le diable par la queue
que de tirer du gun
ou de tirer des chèques
sur le malheur des autres.
J'ai préféré passer l'éponge,
passer mon tour,
passer les bornes,
passer pour fou
que de passer tout droit.

Mais cette chienne de vie
est parfois si jolie
(merci Prévert)
sans collier sans licou,
les deux pieds dans la vase
et le poil au soleil.


Quand on m'aura dompté,
dressé, salarié,
je ne serai plus
qu'un masque sans visage,
une ride sans voix,
un habit sans personne,
un corps en location,
un coeur à la consigne,
une âme en peine.

Je veux rester sans nom
au milieu de la foule
et faire l'accolade
à tous ceux qui s'égarent.
Je veux rester rebelle
et me refaire une vie
hors des sentiers battus,

Je veux planter ma tente
au milieu de l'orage
et faire d'un volcan
un oasis de paix,
de la peur une armure
et de l'angoisse un feu
pour réchauffer la vie.

 

Je veux rester debout
pour une femme qui passe
mettant le feu au cul
et la main à la pâte.
Je veux rester vivant
pour une femme qui chante
et rallume à ma queue
le désir des voyous.

 

in http://lafreniere.over-blog.net

Publié dans Ils disent

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