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Et le temps qui joue…

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Il y a les filles que l'on ramène au bercail
les yeux emplis d'étoiles
sûr que les copains te savent maintenant du monde des grands !
Il y a celle qui te remue le cœur
pour qui tu voudrais repeindre ton âme
le temps des fleurs et du rêve montant.
Il y a les jours qui passent et les enfants qui jouent
et le temps qui enlève et les matins chagrins.
Il y a les jours soleil et la fuite des jours
ces chats que le temps vole et des odeurs d'enfance
la mère qui se cherche et la pendule qui hurle
des brassées de vent sur des misères de jeunesse
la brûlure et le rire sous une tendresse de coin de feu
l'attente des jours de noël et des retrouvailles
cette saveur de crépuscule et de jour qui part.
Reste toi, reste nous et la richesse des mémoires
l'espoir de rester ensemble debout
le bonheur d'avoir aimé plus fort que d'être aimé.
Reste un grain de poussière qui gratte aux souvenirs
ce sel qui coule en pensant à grand père.
Reste toi, reste nous, sur les chemins d'attente.
Et le temps qui passe, et le temps qui joue…

JMS

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Jean-Marc La Frenière : Une raison de vivre

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Nous faudra-t-il inventer une raison de vivre pour contrer l’économie ? On n’a pas vu mes larmes. On n’a pas vu mon sang. La vie commence avec un capital d’illusions, avec la mort en supplément. Dans l’oppression de ma poitrine, un air d’ocarina (mon père en jouait entre deux raids aériens), de flûte à bec ou de gazou, colmate mes poumons déchirés. Avec le temps, la mémoire se vide. Je dois mouiller la boue entre les parenthèses. Chaque matin, je dois recommencer, mais ni le crayon ni la pelle ne suffisent. La mémoire s’écroule. C’est mot à mot que j’entasse les briques. Pourtant, je suis vivant. J’aime et je parle. Je surveille les arbres jusqu’à la floraison. Je me perds en moi où je longe un abîme. Mon pied retient ses pas au bord de la falaise. Il faudra bien un jour effacer le passé pour faire place au présent. Nulle métaphore, pourtant, n’efface les sanies ni l’hernie de la chair, le sang, la salive et l’urine. Je suis l’idiot penché sur un arbre abattu, le fou qui parle seul et l’enfant qui dérange. Je m’émerveille encore des tapis de verdure. Parmi tant de brins d’herbe nul brin n’est pareil. Quand on dit l’homme, on doit revoir son enfance, déshabiller le temps des loques du présent. On me refuse à boire. On impose à ma soif toute une pharmacopée. Je me souviens encore du ventre de ma mère. Malgré la cendre et la poussière, le sang fait des projets. Je ne veux pas mourir à genoux, mais dans les bras de l’amour. Qu’on me brûle plus tard avec mes vieux brouillons et tous mes invendus. L’ici-bas et l’ailleurs soufflerons sur les braises. Pour tous les Indiens morts, je partirai en signes de fumée. Je serai ce présent qu’on conjugue au futur. Je veux mourir d’espérance.

Jean-Marc La Frenière

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Pétition de l’AIDMN contre la mise à mort des médecines naturelles.

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Monsieur le Président (Ma lettre jointe à la pétition)
J'ai publié un livre : La Crise, complot ou incompétence ? qui, en plus de dénoncer la déconnexion de nos élus et la disproportion de leurs salaires et avantages par rapport au SMIC, fait l'analyse des dysfonctionnements structurels ou organisés de la République.
Parmi ces dysfonctionnements, je dénonce la toute puissance des laboratoires et les prix disproportionnés des médicaments en France. Que dire quand le prix d’un même médicament générique en Europe varie de 1 à 15, et que celui de certains d'entre eux se trouve être 100 ou 1000 fois plus cher que dans des pays du Tiers Monde !
Est-ce là le résultat d'une possible compromission de l'État avec les lobbies, ou une incompétence coupable qui permet d'assassiner la Sécurité Sociale pour la privatiser ?
Quand un patient meurt par non administration de soins en raison du prix d'un médicament, ne devrait-on pas pouvoir porter plainte contre les laboratoires pour non assistance à personne en danger ? À quand la règlementation des marges bénéficiaires sur ces produits vitaux ?

Cette orchestration ou incompétence coupable me scandalise également quand je vois le CIR+CICE, destiné à l'aide à l'emploi, être détourné de son but en toute impunité, par Sanofi, Gattaz et tout le vedettariat du patronat qui licencie alors qu'il empoche des milliards de subventions destinées initialement à l'aide à l'embauche ! (Par exemple l'aide à Sanofi de 136 millions d’euros a eu pour résultat non pas de créer de l'emploi mais le licenciement de 800 chercheurs et l'attribution de 4 millions d’euros de bonus à son PDG) ! Complot ou incompétence ?
Toute l'iniquité de la justice est là : huit mois de prison ferme pour un homme affamé qui a volé une pomme dans une voiture, et l'impunité pour les cols blanc et le détournement fiscal !
À quand une même loi pour tous, la définition du crime économique, et une pénalisation proportionnée au montant du délit ?
Dans le passé, chaque aide à l'emploi était liée à une réelle création d'emploi à durée préalablement définie.

L’asymétrie des droits des travailleurs et ceux des exploiteurs, organisée par le gouvernement, n'est rien d'autre que la mise en place de l'exploitation de l'homme. Il y a crime quand on précarise les travailleurs, vrais ayants-droit à une part des bénéfices d'entreprise, pour privilégier la captation des richesses au seul profit d'oisifs actionnaires, et des salaires des patrons.
Combien de licenciements, de misère, de suicides, pour que certains perçoivent 600 à 1120 années de SMIC ?

J'aimerais, Monsieur le Président de la France des nantis, que vous me disiez combien d'emplois sont disponibles en France pour satisfaire les dix millions de chômeurs ou de travailleurs pauvres qui sont à la recherche d'un travail qui leur permette de vivre décemment, avant de nous demander avec mépris de traverser la rue !


Je ne suis ni de Droite, ni de Gauche, mon pays c'est l'Humanisme et la Laïcité, ma terre c'est la France, et la question se pose : peut-on faire confiance à un Président qui privilégie et protège les lobbies, les grosses fortunes, la spéculation, et dans le même temps renie la France qui travaille, ses retraités, son service public, en oubliant la fraternité et l'égalité des droits ?

 

sante-alerte.fr
 
MENACE IMMINENTE : découvrez ici comment vous protéger.…
 
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