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Jacqueline Danno dit Federico Garcia Lorca

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

https://youtu.be/RmTkctcVSys

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Jacqueline Danno dit Federico Garcia Lorca

- un poème, PRECIOSA ET LE VENT.

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Pleure la lune

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Pleure la lune pour l’eau,
à ses yeux, la brume s'est faite larme.

Pleure le bleu au ciel,
à l'heure du plomb et des armes, les oiseaux n'y vont plus.

Pleurent mes rires, au festin des chasseurs
les têtes d'anges et de biches ornent les cheminées.

Pleure le ciel pour les enfants,
les mères  vident leur ventre
pour des monstres qui  partout vont en armes.

Je glapis des prières qu'un ciel sans oreilles
naufrage dans les silences de l’espérance.

Le silence est si vaste que mon cri s'est éteint,
les temps me font si mal que mes rêves claquent la porte.

Un jour peut-être, s'asséchera le flot de mes chagrins,
un oiseau de raison aura son nid dans la tête des guerriers,
peut-être encore, un homme y sèmera l'amour et le blé.

jms 2021

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Une voix

Publié le par Ile Eniger

Cet article est reposté depuis une source devenue inaccessible.

Une voix

C'était au soir, Je vous lisais. Vous étiez l'oiseau, la grâce légère se passant d'approbation. Comme un ami des roses, vous regardiez par-dessus le mur. Je voyais avec vous. C'était une trace sur la neige, parfaite. Une voix ouvrant ses fenêtres sur des souffles de nuits d'été.  C'était un état donnant corps et âme à toute chose. Peut-on imaginer plus belle manière de s'endormir que votre voix de papier, de mâle intensité et d'infinie douceur, murmurant de si belles choses ?

Ile Eniger - Les pluriels du silence (à paraître)

http://insula.over-blog.net/

Publié dans Ils disent

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Me suis-je égaré ? (Petit retour)

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Amis,
À parcourir le silence,
Me suis-je égaré  ?
Vous avais-je perdus de vue,
Perdus d'oreilles dans ce brouhaha
Où encore les mots de poètes me parlent ?

Amis, dois-je vous dire
Que parfois, aux migrations du jour,
Le temps s'arrête comme un oiseau sur la branche ?

Écran blanc fermé,
Dans la nuit des consciences,
Je suis la Question
Qui se cherche dans un silence agrandi.
Je suis l'œil du condor qui regarde la vie courir,
Celui qui scrute des agendas chronophages,
Les saigne, les ampute du nom des amis et des jours disparus.

Je suis l'enfant et le vieillard avorté  
Qui voudraient se reconnaître aux odeurs de pénombre et d’hier,
celui qui rit des griffes d'un chat qui se croit effrayant
Quand, bien plus cruel,
le silence dissout son monde.  

Amis,
À traverse temps
Vous avais-je perdus dans ce brouhaha de conscience
Où mon rire cherche le chemin ?

Non, vous êtes tous là près de moi,

Ma vie est faite de présent et de mémoire,
Vous êtes là, près de moi,
Car moi aussi je suis un habitant de ma tête.

 

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