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Kurdistan

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

 

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Je suis perdu

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Je suis perdu,

je tourne en rond,

je ne sais plus quoi me dire,

pourtant j'ai des mots de tête,

des silences encombrants,

des utopies en jachère,

des décennies perdues,

et toujours un vieux rêve qui me prend la tête.

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Tu es le chat et l'enfant

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Tu es le chat et l'enfant
la vie et la fragilité,
tu es l'insouciance
armée
d'un regard qui me désarme
et pourtant, quand je dis : J'ai un chat
tu t'insurges, si haut, si tendre, si fort,
que de trois miaous, trois coups de pattes et deux griffes,
tel un papillon en colère dans la violence d'un silence retourné,
tu me reprends :
Tu n'as pas plus de chat que je n'ai de maître,
tu ne me possèdes pas plus que le vent,
pas plus qu'un enfant t'appartient !

Et me voilà devant toi,
enfant au tableau noir, qui a perdu sa voix,
mais rien ne calme ton indignation
tu insistes, me sermonnes,
tes mots, encore, lacèrent mon désarroi :
Quand apprendras-tu qu'ici bas,
sur ce territoire de temps où les heures courent,
ensemble nous partageons la vie, la douleur, le bonheur !

Tu es le chat et l'enfant
unis en un même bruissement d'âme,
tu es ce cri de raison qui affirme
ce que chaque humain devrait savoir :
Nous nous devons l'amour et le respect !

Ta voix résonne
comme le loup interpelant la lune
pour le vent, pour la meute et les fils de l'homme,
pattes et mains, griffes et dents confondues,
même regard et même amour.
Avec toi je dis à qui se croit maître
qu'il n'est qu'usurpateur de Vie,
avec toi, mon chat ni peluche ni esclave,
avec toi aussi, fils de l'homme,
je suis parcelle de vie dans les jardins de l'existence,
sous ce ciel où personne
ne devrait appartenir à personne,
comme toi je vis,
nous vivons, là où la vie se donne,
là où l'amour ne devrait jamais être subordonné.

Tu es mon chat,
et avec toi, aussi fort que peut voler mon cri,
de trois coups de gueule, trois coups de pattes et deux coups de mains,
j'affirme que, comme toi,
je n'appartiens pas,
mais parfois me donne,
l'amour n'est rien d'autre que le désir de ce partage.
Je laisse la possession
aux machos, usurpateurs, chasseurs et autres tueurs de liberté
qui ont déserté la famille du vivant,
avec toi j'affirme :
chat, homme, enfant, oiseau, et porteurs de souffle,
nous nous devons d'être gardiens de la vie et du respect.

Léo mon petit trois pattes  et fournisseur d'inspiration

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