Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Voeux de Noël 2016

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Voeux de Noël 2016
Partager cet article
Repost0

JMS Jeunesse "Chez Chemins de Plume"

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

À l'occasion des Fêtes de Fin d'Année
les Éditions Chemins de Plume
proposent 3 livres-CD pour la Jeunesse

au prix exceptionnel de 15 Euros les trois
frais de port compris.

Pour commander :
par mail à : cheminsdeplume@yahoo.fr
ou sur le blog des Éditions Chemins de Plume :
cliquez sur commander (bouton Paypal ou CB)

(Dédicaces sur demande)

***

- Le Père Noël, l'Ogre et la Licorne
- Et moi, sais-tu qui je suis ? dit Automne.
Je suis Automne et tu ne connais rien de mes pouvoirs,
les arbres et les prairies je les transforme en si petites graines
qu'un enfant pourrait porter une forêt dans une seule main !
Ainsi je prépare la vie de tout ce qui pousse sur terre
.

***

L'Enfant Trèfle

Qu'ai je fait pour te mériter, demanda-t-il à son étoile ?
Souriante, elle répondit : Tu es venu à moi sans oublier d'être toi,
tu as marché dans la forêt sans rien écraser, sans rien piétiner, ni tuer,
te souvenant que tu étais un enfant trèfle.
C'est à cela que l'on juge si les fils d'Univers méritent leur destin

***

Dompteur d'Étoiles

biographie imaginaire du peintre Slobodan
Une plume et un pinceau.
Un poète et un peintre loin du fracas des villes.
Un conte pour réapprendre à rêver

***

Voir extraits des livres ci-dessous

Partager cet article
Repost0

Les aphorismes de Léo mon chat

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Comme dit Léo :
"Si la vie était sérieuse jamais on ne la quitterait
 on l’épouserait pour toujours"

jms

Partager cet article
Repost0

Et moi, dans tout ça ?

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

La peur est toujours le drapeau rouge d'une barricade
Le doute la robe noire de la lucidité
Le rire la plus juste distance du réel
L'amitié la parure bleue de l'intuition
La confiance la porte ouverte d'un cœur
L'amour la flamme fulgurante du don de soi
La générosité et le pardon les boutons d'or de la conscience

Et moi, dans tout ça, je suis l'œil qui cherche sa vérité.

Partager cet article
Repost0

me souviens plus, me souviens plus

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Passager de l'inquiétude
je marche sur la route de l'âge

 
"Bura, bura, bura,
me souviens plus, me souviens plus"
Disait Colette Magny
évoquant les amputés de la mémoire
d'Hiroshima et de Nagasaki  
dans cet après guerre
où l'amnésie chassait ses morts

 
"Bura, bura, bura
me souviens plus, me souviens plus"
Je n'étais pas à Hiroshima
je n'étais pas à Nagasaki
je n'étais pas un Hibakousha
j'avais rejoint les plaines de la sérénité
après avoir connu la peur des exclus
l’amitié, la trahison, le chagrin
 
Ils m'avaient déclaré senior
Ils m’avaient dit : tu as mérité le repos
le droit à ta pitance mensuelle
depuis, je fais retraite
à l'après frontière de ma jeunesse
d'un pas serein j'attends cet âge d'or
où les papis tranquilles se penchent sur leur vie
 
"Bura, bura, bura "
me souviens plus, me souviens plus"
Les mots se cachent
les mots s'enfuient
j'habite les couloirs de l’oubli
je te cherche dans l'inconscient de l'amour
j'ai égaré les visages
je vis parmi des ombres impalpables
L'heure a perdu sa boussole
j'ai dix ans, j'ai perdu mes jouets
je cherche mes amis, ma rue
je cherche mon souffle, mon pas qui court
Maman ne vient pas me voir
je vous cherche
je sais qu'un chat m'attend quelque part
J'ai peur
"Me souviens plus, me souviens plus"

Partager cet article
Repost0

Hommage à Léonard Cohen et à son dernier texte (You Want It Darker)

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Fallait y aller compagnon
Tu pars à l'heure où le démon chasse
où le fusil pointe et le couteau tranche
la conscience est au coffre

Aucune chanson n'esquive la pointe des flèches
pas une berceuse pour apaiser la peine
les espérances sont closes

J'ai entendu ta voix
ton cri poussait ce siècle
nous avons tant usé de jours et d'illusions
que l'heure arrive
la nuit nous attend

Quand le temps viendra
vieux compagnon de mes années rêvées
vieil ami du cri de l'humain
et de ces mots habités dont tu faisais chansons
tu me diras, tu es là, tu es là

Et si maintenant près de toi, il en est Un
Un qui orchestre le paradoxe
il me faudra Lui dire que j'ai rêvé trop grand
trop rêvé l'amour, rêvé au lieu de croire
c'est ma grande faute

Et si je suis prêt moi aussi à dire
"Hinéni, hinéni" (me voici, me voici)
c'est que la route est noire
que mon pas hésite sur ce sentier de certitudes
qui ne trouve pas sa foi
que je suis trop loin de cette enfance
où le rire s'est éteint dans la noirceur des temps

Pourtant, vieux compagnon d'utopies
vieux compagnon à jamais Partisan clamant
Je n'ai pas peur
je suis là, moi aussi, prêt à Lui dire
Hinéni, hinéni (me voici, me voici)

Je te parle de cet automne
jonché de mots, de chansons orphelines
d'un pied sournois j'avance
j'arrive vieil ami
je sais cette clameur de mots qui t'habitait
je sais le poids des amours inoubliés
Je marche
je marche vers toi
peut-on choisir ses amis, ses morts ?

En cet hiver du verbe où tout s'efface
encore tu es là, tu es là
les années folk rongent leurs utopies
Marianne traverse le temps
je sais que la route d'un regard ne traverse pas l'oubli
je sais que le temps n'est pas nuage
j'aime encore la pluie
j'arrive
Hinéni, hinéni (me voici, me voici), disais-tu
ta voix reste
tu es là

La nuit nous attend
Faudra y aller compagnon.

 

Jean-Michel Sananès

Partager cet article
Repost0

You Want It Darker - Léonard Cohen

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Traduction de "You Want It Darker" de Léonard Cohen

Si c'est toi qui mènes la danse, je me retire du jeu
Si c'est toi qui panses, ça veut dire que je suis brisé, boiteux
Si la gloire est tienne, alors que la honte soit mienne
Tu veux rendre les choses encore plus noires
Nous détruisons la flamme

Que ton nom sacré soit magnifié, sanctifié
Dans le cœur humain, vilipendé, crucifié
Un million de cierges brûlent dans l'espoir d'un secours jamais trouvé
Tu veux rendre les choses encore plus noires
Hinéni, hinéni (me voici)
Je suis prêt, mon Dieu

Il y a un amant dans l'histoire
Mais le scénario reste le même
On chante une berceuse pour apaiser la peine
On trouve un paradoxe pour rejeter la faute
Mais c'est écrit dans les Saintes Écritures
Et cette affirmation n'est pas vaine
Tu veux rendre les choses encore plus noires
Nous détruisons la flamme

Ils alignent les prisonniers
Les gardiens pointent leurs armes
J'ai combattu quelques démons
Ils étaient issus de la classe moyenne, dominés
J'ignorais que j'avais la permission d'assassiner, de mutiler
Tu veux rendre les choses encore plus noires


Hinéni, hinéni (me voici)
Je suis prêt, mon Dieu

Que ton nom sacré soit magnifié, sanctifié
Dans le cœur humain, vilipendé, crucifié
Un million de cierges brûlent dans l'espoir d'un amour jamais trouvé
Tu veux rendre les choses encore plus noires
Nous détruisons la flamme

Si la gloire est tienne, alors que la honte soit mienne
Tu veux rendre les choses encore plus noires

Si c'est toi qui mènes la danse, je me retire du jeu
Si c'est toi qui panses, ça veut dire que je suis brisé, boiteux
Si la gloire est tienne, alors que la honte soit mienne
Tu veux rendre les choses encore plus noires

Hinéni, hinéni (me voici)
Hinéni, hinéni (me voici)
Je suis prêt, mon Dieu


Hinéni
Hinéni, hinéni (me voici)
Hinéni

 

Partager cet article
Repost0